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Climate Tech : définition, innovations clés et perspectives d’investissement

Résumé

Ce billet de blog offre une vue d'ensemble complète de la Climate Tech, retraçant ses origines jusqu'à l'essor de la Cleantech dans les années 2000 et analysant les raisons de son déclin ultérieur. Il met en lumière les différences clés entre la Cleantech et le mouvement moderne de la Climate Tech, en soulignant une approche plus ciblée sur l'impact climatique mesurable, le capital patient et un meilleur alignement avec les marchés et les politiques. L'article détaille l'émergence d'un nouvel écosystème soutenant la Climate Tech, incluant des fonds spécialisés, des investissements d'entreprises et des politiques gouvernementales favorables. Cependant, il émet également une note de prudence, signalant des défis récents tels que la faillite de Northvolt, les changements de soutien politique et un pivot potentiel des investisseurs vers l'IA. Enfin, l'article souligne que bien que la Climate Tech soit extrêmement prometteuse pour stimuler une économie durable, son succès futur dépend de l'alignement continu du capital, du gouvernement et de l'industrie pour surmonter les obstacles émergents.

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Dans les années 2000, la cleantech avait le vent en poupe. C’était le nouvel eldorado des investisseurs, après l’éclatement de la bulle internet au début des années 2000. Le terme désignait, de manière assez large, l’ensemble des technologies visant à améliorer la durabilité environnementale : l’énergie renouvelable bien sûr (solaire, éolien), mais aussi la purification de l’eau, l’efficacité énergétique, la gestion des déchets, etc. C’était un univers d’investissement vaste, souvent très industriel.
La sortie du film d’Al Gore, Une Vérité qui Dérange en 2006, illustre bien l’engouement massif pour la cleantech entre 2005 et 2011, période marquée par des milliards de dollars investis par des fonds de premier plan et des célébrités.

Mais à partir de 2011, l’enthousiasme commence à retomber. Les rendements des startups cleantech se révèlent bien plus faibles que ceux de la vague internet précédente : la cleantech imposait de construire des usines, des centrales photovoltaïques ou des parcs éoliens, entraînant une intensité capitalistique très lourde. Le risque technologique restait élevé, tandis que l’effondrement des prix du gaz rendait les modèles économiques fragiles. Il s’ensuit un exode massif des capitaux entre 2012 et 2015.

L’accord de Paris en 2015 remet le climat au centre des préoccupations. L’urgence climatique redonne un souffle nouveau aux investissements environnementaux. C’est à ce moment que la cleantech commence à renaître de ses cendres sous un nouveau nom : la climate tech. À la différence de son prédécesseur, la climate tech cible spécifiquement les enjeux climatiques avec une forte dimension technologique et se concentre souvent sur des modèles moins capitalistiques.

Dans cet article, nous verrons comment la première vague de cleantech a jeté les bases de l’essor de la climate tech, et pourquoi nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase de transition.

L’histoire mouvementée de la Clean Tech

La frénésie Cleantech des années 2005 - 2011

À partir de 2005, la cleantech attire massivement les investisseurs en capital-risque, notamment dans la Silicon Valley. Les prix élevés du pétrole et du gaz, les incitations publiques (subventions, crédits d'impôts, notamment aux Etats Unis avec le programme ARRA - American Recovery and Reinvestment Act) et la prise de conscience climatique alimentée par Une Vérité qui Dérange d'Al Gore créent un terreau favorable. Par ailleurs, après l’éclatement de la bulle internet, les investisseurs institutionnels et les fonds de capital-risque recherchent de nouveaux horizons de croissance. La cleantech apparaît comme l’opportunité parfaite : lutter contre le changement climatique, favoriser la transition énergétique, et créer  les géants industriels du XXIᵉ siècle.

Les fonds misent sur une analogie : après avoir vu des succès spectaculaires dans la tech et la biotech, ils pensent pouvoir appliquer le même modèle aux technologies énergétiques. John Doerr (Kleiner Perkins) déclarait même en 2007 : « Le green est plus gros que l'Internet »​. Une étude post mortem du MIT, publiée en 2016, indique que entre 2005 et 2011, c’est plus de 25 milliards de dollars qui ont été investis dans la clean tech. À cette époque, la cleantech est perçue comme inévitable : elle incarne à la fois le progrès économique, la souveraineté énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. 

Cependant, les technologies cleantech (solaire, batteries, biocarburants) diffèrent profondément des logiciels : elles nécessitent plus de capitaux, plus de temps, et des infrastructures lourdes pour atteindre l'échelle industrielle​. Il s’agit de production d'énergies renouvelables, de véhicules électriques, ou de systèmes de batteries. Derrière l’euphorie, les failles du modèle commencent à apparaître

La faillite de Solyndra : le point de bascule

En 2011, la faillite retentissante de Solyndra, une startup dans le secteur de l’energie solaire ayant levé plus de 500 millions de dollars de fonds publics, devient le symbole des échecs du modèle​. C’est une onde de choc sur tout le secteur. 

La chute de Solyndra révèle plusieurs problèmes structurels de la première vague cleantech :

  • Coûts de production trop élevés face à la concurrence asiatique (notamment chinoise) qui inonde le marché de panneaux photovoltaïques à bas prix.
  • Risque technologique élevé : des technologies prometteuses sur le papier mais incapables de résister à l’épreuve du marché. Une grande partie des entreprises financées développait des matériaux, processus chimiques, ou technologies jamais testés à une échelle industrielle. 
  • Dépendance aux subventions publiques, dont la pérennité est incertaine en période de crise économique.
  • Chute des prix du gaz naturel grâce (ou à cause) de la révolution du gaz de schiste qui fait baisser drastiquement les prix de l’énergie fossile.

Symbole d’une bulle surévaluée, la faillite de Solyndra entame la crédibilité du secteur auprès des investisseurs traditionnels. Beaucoup revoient brutalement leurs ambitions à la baisse, craignant de nouveaux "cimetière d'innovations" aux coûts démesurés. Contrairement aux startups logicielles, rares sont les sociétés cleantech qui trouvent un acquéreur avant d'avoir atteint une rentabilité industrielle. Les grandes entreprises énergétiques, au lieu d’acquérir des startups innovantes comme dans la pharma ou la tech, se retirent du secteur (Shell abandonne solaire et éolien en 2009, BP quitte le solaire en 2011). Seulement la moitié des 25 milliards d’euros investis pendant la période seront rendus aux investisseurs. 

La traversée du désert jusqu’en 2015

Après 2011, la cleantech entre dans une phase de repli sévère. De 2012 à 2015, le financement VC en cleantech chute de plus de moitié​. Le nombre de startups créées dans le secteur s'effondre. Les investisseurs en tirent plusieurs leçons, qui formeront le terreau de la Climate Tech. 

  • Le modèle "Silicon Valley" d’investissement rapide ne fonctionne pas pour des technologies lourdes nécessitant 10 ans ou plus pour s’industrialiser et se rentabiliser.
  • Le risque technologique (nouveaux matériaux, nouveaux procédés) est beaucoup trop élevé pour espérer des retours compatibles avec les exigences des fonds​
  • L'absence d'acheteurs industriels bloque les sorties.

Les startups les plus fragiles disparaissent. Seules quelques rares sociétés, bien capitalisées ou ayant réussi à pivoter vers des modèles plus légers, parviennent à survivre. Ce « désert » est profond mais salutaire : il force l’écosystème à repenser les stratégies d’innovation climat.

Il faut attendre l'Accord de Paris en 2015  l’émergence d’acteurs comme la Breakthrough Energy Coalition menée par Bill Gates, ainsi que la stabilisation technologique de certaines filières (notamment solaire et éolien) et un retour du momentum climatique pour voir émerger une nouvelle génération d'acteurs, cette fois sous une bannière différente : la Climate Tech.

Pourquoi la première vague Cleantech a échoué - une analyse post mortem du MIT 

Dans une étude de référence publiée en 2016, le MIT Energy Initiative identifie quatre raisons principales à l’échec massif de la cleantech entre 2006 et 2011 :

  • Des cycles d’innovation trop longs Les startups cleantech mettaient souvent 10 à 15 ans à atteindre la maturité industrielle, bien au-delà de l’horizon classique de rentabilité des fonds VC (3–5 ans).
  • Un besoin de capitaux colossal Développer de nouveaux matériaux, procédés ou usines nécessitait des centaines de millions de dollars avant même la commercialisation, alors que les VCs espéraient financer des entreprises plus légères.
  • Un marché ultra-compétitif à faibles marges Les technologies cleantech devaient rivaliser avec des produits fossiles très bon marché (gaz, pétrole) ou avec des panneaux solaires chinois massivement subventionnés.
  • Un manque d’acheteurs industriels Contrairement à la santé ou au digital, peu de grands groupes énergétiques achetaient des startups risquées. La quasi-absence de sorties lucratives a pénalisé les rendements.

Résultat : plus de 90 % des startups cleantech financées après 2007 n’ont même pas permis de récupérer le capital initial. Et seulement la moitié des 25 milliards de dollars investis ont été rendus aux investisseurs.

La renaissance : de la Cleantech à la Climate Tech

L’émergence d’une nouvelle approche après 2015

L’Accord de Paris en 2015 marque un tournant : pour la première fois, l’ensemble des États du monde s'engage formellement à limiter le réchauffement climatique à +2°C, voire +1,5°C. Cela insuffle un nouveau souffle aux investissements liés au climat. Entre 2015 et 2025, la croissance des investissements dans les startups technologiques dans le secteur du climat et du développement durable sont en croissance systématique et massive. 

Mais la leçon du crash cleantech a été apprise : il ne s'agit plus simplement de financer n'importe quelle innovation « verte ».
Deux grandes évolutions apparaissent dans la nouvelle vague :

  • Un recentrage sur l'impact climatique mesurable avec une dimension technologique forte : la Climate Tech vise directement l’atténuation ou l’adaptation au réchauffement climatique. Aussi, une grande partie de la Climate Tech concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui est plus facilement quantifiable et démontrable. 

  • L’émergence de “capital patient” : des investisseurs comme la Breakthrough Energy Coalition (créée par Bill Gates et 20 autres milliardaires) acceptent que les projets climat nécessitent plus de capital, plus de temps, et plus de risques​.

Ainsi, la Climate Tech repose sur une conviction : changer la structure énergétique et industrielle mondiale ne se fera pas à coups de cycles de VC traditionnels de 3 à 5 ans et de quelques millions d’euros d’investissements.

Qu'est-ce qui différencie la Climate Tech de la Clean Tech ?

Cleantech (2005–2011) Climate Tech (après 2015)
Large spectre environnemental (énergie, eau, recyclage, efficacité) Concentration spécifique sur l’atténuation ou l’adaptation au changement climatique
Modèle VC traditionnel (recherche de sorties rapides) Modèle "capital patient" et accompagnement long terme
Projets capitalistiques lourds sans alignement marché/politique Projets mieux alignés sur les marchés (électrification, stockage, capture carbone, véhicules électriques) et politiques publiques (Green Deals)
Faible acceptation industrielle (manque d'acheteurs) Meilleure intégration industrielle grâce aux engagements "net zero" des grands groupes
Risques technologiques élevés, incertitudes sur les débouchés Marchés cibles plus clairs (électricité, batteries, mobilité, résilience climatique)

Un nouvel écosystème s’est construit autour de la Climate Tech

Aujourd’hui, l’écosystème de la Climate Tech est radicalement différent de celui de la Clean Tech il y a ving ans:

  • Des fonds spécialisés se sont constitués, comme Breakthrough Energy Ventures, Lowercarbon Capital, Pale Blue Dot, et ainsi de suite. 
  • Des grandes entreprises  comme EDF en France, Amazon, ou Microsoft investissent directement dans des startups climat pour répondre à leurs propres objectifs net zero.
  • Des politiques publiques massives sont mises en place : Inflation Reduction Act aux États-Unis, Green Deal européen, Stratégie Nationale Bas Carbone en France. 

Le financement de la Climate Tech est aussi plus diversifié :

  • VC classiques sur des verticales "software climat" (monitoring, efficacité énergétique)
  • Private equity pour accompagner la croissance
  • Fonds d'infrastructure pour construire des gigafactories, des réseaux hydrogène, des véhicules électriques, ou des unités de capture carbone
  • Financements publics massifs pour aider les technologies de rupture à franchir la "vallée de la mort" industrielle​.

En somme, la Climate Tech a hérité des leçons de la Clean Tech. Elle s’inscrit dans un contexte politique, économique et sociétal infiniment plus favorable à son succès. Toutefois, la faillite de Northvolt début 2025 est une répétition effrayante de la faillite de Solyndra 15 ans plus tôt, et peut-être annonciatrice d’une nouvelle phase de transition. 

La Climate Tech aujourd'hui : des premiers signaux d'alerte

Depuis 2020, la Climate Tech a connu une accélération spectaculaire, surtout en Europe. Les levées de fonds ont atteint des sommets historiques, les innovations se sont multipliées dans les secteurs clés — batteries, captage de carbone, hydrogène vert, logiciels de gestion carbone — et les engagements "net zero" des grandes entreprises ont offert une dynamique industrielle sans précédent. Pour beaucoup, le climat n’est plus seulement un sujet de RSE ou d'activisme, mais bien un pilier stratégique pour notre avenir. Pour autant, les premiers signes d’une inflexion apparaissent. Au premier trimestre 2025, les investissements dans les startups “climate tech” sont à leur plus bas niveau en cinq ans, loin de l’euphorie de 2023. 

La faillite de Northvolt : une répétition de l’histoire de Solyndra ? 

La faillite de Northvolt début 2025, autrefois considéré comme le futur champion européen des batteries électriques, rappelle douloureusement l’épisode Solyndra de 2011. Northvolt avait réussi à capter l’imagination collective et les investissements massifs sur la promesse d’une souveraineté énergétique européenne. Mais, comme Solyndra, la jeune entreprise a fini par sombrer sous le poids de coûts industriels élevés, de retards d’exécution, et d'une concurrence exacerbée sur les prix — en particulier face à l'Asie. Cet échec met en lumière la difficulté persistante à industrialiser rapidement et rentablement des technologies complexes, même dans un contexte de soutien politique affirmé.

Le retournement du soutien politique incarné par Trump

Sur le plan géopolitique, les vents sont également beaucoup moins favorables. Aux États-Unis, l’Inflation Reduction Act, considéré comme le plan climat le plus ambitieux jamais voté, est désormais fragilisé. Dès son arrivée au pouvoir, Donald Trump a signé l’ordre exécutif Unleash American Energy Act, réduisant l’ambition climatique pour favoriser la production locale d’énergies fossiles. Ce retournement rapide illustre la grande volatilité des politiques climatiques, en particulier dans des contextes électoraux tendus. Notre newsletter décrypte, en deux parties, les impacts de la politique de Trump sur le climat (1, 2). 

En Europe, la situation n'est pas plus simple. Si le Green Deal européen affichait au départ des ambitions historiques, la réalité budgétaire et géopolitique a rattrapé les discours. Dans un monde désormais marqué par la guerre en Ukraine, la pression pour augmenter les budgets de défense, soutenir la réindustrialisation stratégique (semi-conducteurs, acier bas-carbone, hydrogène) et maîtriser les déficits publics rend le financement massif de la transition climatique beaucoup plus complexe. Le climat reste une priorité officielle de l’Europe, mais il entre désormais en concurrence directe avec d'autres impératifs vitaux : sécurité, défense, souveraineté industrielle, stabilité sociale. Toutefois, en Europe et en France, la souveraineté passe aussi par la maîtrise de la production énergétique et donc pas une électrification massive des usages. Dans ce cas, climat et souveraineté font bon ménage. 

Une fatigue des fonds d’investissement qui se tournent vers l’IA

Enfin, sur les marchés financiers, l’ambiance euphorique autour de la Climate Tech s’est nettement refroidie. Après l’exubérance de 2021–2023, les conditions de marché sont devenues plus austères dans toutes les régions du monde, y compris en France et en Europe. L’intelligence artificielle générative a capté l’attention des investisseurs et des médias, aspirant une part importante des capitaux disponibles pour les startups technologiques. Dans un contexte où la rentabilité rapide est redevenue une exigence forte, de nombreux fonds de capital-risque généralistes ont ralenti, voire suspendu, leurs investissements dans les projets climat, jugés plus longs, plus risqués, et plus dépendants des politiques publiques.

Ainsi, si nous ne revivons pas l’effondrement brutal de la cleantech des années 2010, la Climate Tech entre clairement dans une nouvelle phase de transition: plus dure, plus politique, plus industrielle. Une phase où l’alignement des capitaux privés, des États et des industriels sera indispensable pour transformer les promesses technologiques en réalités économiques, et où l’accès aux ressources (capital, infrastructures, talents) deviendra la véritable bataille des années 2030. La transformation de ces promesses sera essentielle pour assurer un avenir durable, avec une croissance compatible avec la gestion environnementale.  

C’est pourquoi, chez Homaio, nous mobilisons les capitaux privés pour continuer à accentuer le financement des solutions ayant un impact réel sur l’atténuation et d’adaptation au bouleversement climatique.

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