Près de 30% des Français déclarent vouloir investir en actions en 2025 ; un chiffre en augmentation d’une année sur l’autre. Mais d’autres supports d’investissement connaissent également un bel engouement. C’est notamment le cas des ETF : 15% des investisseurs en détiennent aujourd’hui. La raison ? Investir, c’est préparer l’avenir, compléter ses revenus. Et l’accès à ces marchés est désormais bien plus simple qu’auparavant. Reste que faire ses premiers pas dans l'investissement peut sembler complexe. Quels produits choisir ? Quel montant investir ? En somme : comment commencer à investir ? Les réponses dans ce guide.
Pourquoi commencer à investir ?
Investir en bourse, ou sur d’autres supports comme un PEA, des ETF ou encore des obligations permet de faire fructifier un capital, et de sécuriser son avenir financier. L’'investissement offre de nombreuses possibilités : constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou financer un projet personnel
Les raisons d’investir
L'une des premières raisons pour lesquelles il est important de commencer à investir est la lutte contre l'inflation. En gardant son argent sur un compte épargne, celui-ci perd de sa valeur au fil du temps. Les rendements des livrets d'épargne sont faibles, et bien souvent inférieurs à l'inflation. L'investissement, en revanche, peut offrir des rendements plus élevés, ce qui permet de protéger son pouvoir d'achat et d'augmenter la valeur de son capital.
Aussi, l’investissement génère un revenu. Par exemple, investir en bourse dans des actions d'entreprises permet de profiter de dividendes et de plus-values en cas de revente.
Le point de départ de tout investissement : définir ses objectifs financiers et son profil d’investisseur
Avant d'investir, clarifier ses objectifs financiers et faire le point sur son profil d’investisseur est indispensable.
Les objectifs d’investissement à court, moyen ou long terme
Les objectifs à court terme, soit de 1 à 3 ans, peuvent être notamment : constituer une réserve de sécurité, financer un projet personnel…
Les objectifs à moyen terme (3 à 10 ans) peuvent être plus élevés : financer un achat immobilier, bénéficier d’une source de financement pour la création d’une entreprise…
À long terme cette fois, à savoir à 10, 15, 20 ans voire plus encore – tout au long de sa carrière professionnelle par exemple -, les objectifs sont différents : constituer une épargne pour la retraite, anticiper la transmission de son patrimoine, tendre vers une autonomie financière.
Quel est son profil d’investisseur ?
Connaître son profil d’investisseur aide à construire un portefeuille d’investissement en adéquation avec ses objectifs et sa tolérance au risque. Trois profils émergent :
- L’investisseur prudent. Il préfère les placements sûrs et liquides, quitte à ne pas bénéficier d’une rentabilité de très haut niveau.
- L’investisseur au profil modéré. Il accepte une prise de risque pour un meilleur rendement.
- L’investisseur agressif recherche la performance à court, moyen et long terme. Il est en quête d’une forte rentabilité ; il est de fait prêt à supporter une forte volatilité potentielle de son portefeuille d’investissement. Il est également enclin à mettre en jeu son capital.
Le couple risque-rentabilité, fondement de l’investissement
Une règle d’or existe lorsque l’on commence à investir, et ce à plus forte raison en bourse : rentabilité et risque vont toujours de pair.
Beaucoup de débutants commettent l’erreur de ne regarder que le taux de rendement promis, en oubliant d’évaluer les risques associés.
Voici quelques conseils pour éviter les pièges :
- Acceptez la notion de couple risque/rendement. Plus un placement est potentiellement rentable, plus il est exposé à la volatilité des marchés, aux aléas de la bourse ou à la solidité d’une entreprise. Comprendre cette dynamique est essentiel pour bâtir une stratégie d’investissement cohérente avec votre profil.
- Analysez la promesse de rendement en lien avec le niveau de risque. Un placement qui annonce un rendement de 30 % par an sans mentionner aucun risque doit immédiatement éveiller votre vigilance.
- Ne croyez jamais aux promesses de rendement garanti élevé. Il n’existe pas de rendement élevé sans exposition à une certaine forme de volatilité ou de perte potentielle.
Les risques d'investissement à prendre en compte : comment les gérer ?
Chaque investissement comporte un degré de risque : que ce soit la perte en capital, la volatilité des cours en bourse ou encore le risque de taux dans le cas d’une obligation. Mais il est possible de gérer ces risques, grâce à trois leviers :
- Diversifier ses investissements : répartir ses investissements sur plusieurs classes d'actifs, sur différents secteurs et zones géographiques permet de lisser le risque, tout en augmentant le potentiel de rendement
- Investir de manière progressive
- Ajuster régulièrement son portefeuille en fonction de ses objectifs et des évolutions économiques.
Zoom sur la diversification du portefeuille d’investissement, pour combiner potentiel de rendement et réduction des risques
Un portefeuille bien construit, c’est un portefeuille d’investissement diversifié. Pourquoi diversifier ? Parce que chaque type d’actif réagit différemment aux cycles économiques. Certains montent quand d’autres baissent. En mixant plusieurs classes d’actifs, on peut lisser les performances globales du portefeuille, tout en captant des opportunités de croissance.
Un exemple de portefeuille diversifié ?
- Des actions (40 à 60 % du portefeuille) pour miser sur la croissance. Investir dans des titres d’entreprises cotées en bourse permet de profiter du dynamisme des marchés financiers. Attention cependant à leur volatilité : elles offrent des rendements attractifs, mais avec un niveau de risque plus élevé.
- Des obligations (20 à 40 %) pour la stabilité. Ces titres de créance assurent une forme de stabilité. Elles génèrent des revenus réguliers sous forme d’intérêts et compensent la volatilité des actions.
- De l'immobilier (jusqu'à 20 %) : l’investissement immobilier, qu’il soit direct (achat de biens) ou indirect (via des SCPI), apporte des revenus récurrents sous forme de loyers, et une diversification en dehors des marchés financiers classiques.
- Des quotas d’émission européen (10% voire plus), via des plateformes comme Homaio. C’est un placement à la fois stratégique et responsable. En misant sur l’évolution du prix du carbone, vous investissez dans un actif lié à la transition énergétique tout en diversifiant davantage votre portefeuille.
Les erreurs à ne pas commettre
Se lancer dans l’investissement sans préparation est l’une des principales causes d’échec pour un investisseur débutant. Voici les principales erreurs à éviter pour construire un portefeuille solide, en adéquation avec ses objectifs, son profil d’investisseur et son horizon de placement.
Erreur n° 1 : confondre spéculation et investissement
Il est fondamental de comprendre que spéculer, c’est parier sur les fluctuations de prix à court terme, tandis qu’investir, c’est construire un patrimoine durable, qui se base sur la création de valeur dans la durée.
Erreur n° 2 : ne pas mesurer le couple risque/rentabilité
Un investisseur qui commence à investir peut céder au chant des sirènes d’un produit qui génère un rendement à deux chiffres, sans risque. Mais le fait est qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque.
Erreur n° 3 : Investir sans plan ni diversification
Il est indispensable de définir un plan d’investissement et d’actions à court, moyen et long terme. Comme il est également impératif de se fixer un objectif : profiter de revenus complémentaires, financer un achat immobilier, épargner pour retraite…
Erreur n° 4 : laisser les émotions prendre le contrôle sur ses décisions
Par nature, les marchés financiers fluctuent. Les récents mouvements baissiers et haussiers sur des supports comme les cryptomonnaies par exemple en témoignent. Résultat : un investisseur qui débute peut être pris par la peur de tout perdre, et vendre en précipitation. Il s’agit là de réactions courantes, normales. Pourtant, ce sont souvent les plus mauvaises décisions. À l’inverse, une stratégie d’investissement qui porte ses fruits repose sur le contrôle de ses émotions, la régularité et l’objectivité.
Commencer à investir, c’est diversifier ses placements
Investir de manière efficace suppose de ventiler ses placements sur différents supports. Il en existe un large panel.
Les actions en bourse : pour un rendement potentiellement élevé
Investir en actions en bourse revient à devenir copropriétaire d'une entreprise cotée. Ce placement offre un potentiel de rendement élevé, mais il est aussi sujet aux aléas des marchés financiers.
L’investissement en action est destiné à des investisseurs qui optent pour une vision sur le long terme, tout en faisant preuve d’une certaine tolérance au risque. Reste qu’avant tout achat d’action, il est impératif de s'informer sur les entreprises, sur leur secteur, sur leurs perspectives de croissance.
Les obligations, un rendement plus faible mais un capital plus sécurisé
Les obligations sont des titres de créance émis par les États ou les entreprises. Elles offrent des revenus réguliers sous forme d’intérêts, avec un risque généralement inférieur aux actions.
Pour les investisseurs qui ventilent leurs placements à travers différents supports, elles jouent en quelque sorte un rôle d'amortisseur dans un portefeuille diversifié.
L’immobilier, la valeur refuge
Investir dans la pierre, que cela soit en direct par l’achat de biens immobiliers ou via des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) est une solution d’investissement qui fait coup double : générer des revenus locatifs et bénéficier d'une valorisation à long terme, en cas de plus-value lors de la revente.
Les ETFs, le support d’investissement en plein essor
Les ETFs (Exchange-Traded Funds) répliquent la performance d'un indice boursier. De leur autre nom « trackers », ils connaissent un essor foudroyant en quelques années à peine. Aux USA, la croissance est de l'ordre de 30% par an, tandis qu’en Europe, les investissements en ETF sont passés de 2,4 milliards d’euros en 2022 à près de 7 milliards en 2023.
Les ETF permettent d'accéder facilement à un large choix de titres français ou étrangers, représentatifs d’un marché ou d’un secteur d’activité.
Il simplifie considérablement l’accès au marché boursiers. De fait, ils sont recommandés pour les investisseurs débutants cherchant à diversifier leur portefeuille sans devoir sélectionner des actions individuellement.
Investir dans des supports Investissements durables pour conjuguer performance et impact positif
Face aux défis climatiques, une nouvelle génération de supports d’investissements voit le jour. Épargne durable, investissement socialement responsable (ISR) ou encore investissements ESG (environnement, social, gouvernance), ces terminologies renvoient toutes vers le même but : investir en conciliant rentabilité financière et responsabilité sociétale.
Les labels qui permettent d’orienter ses choix d’investissement durable
Plusieurs labels permettent d’identifier les placements durables. C’est le cas du label ISR, qui garantit une sélection rigoureuse des entreprises selon des critères ESG. Le label Greenfin se veut plus exigeant encore, car il exclut les énergies fossiles et privilégie les projets verts.
Des secteurs porteurs pour investir vert
Parmi les thématiques les plus prisées des secteurs durables se trouvent :
- Les énergies renouvelables
- L’efficacité énergétique et la rénovation thermique
- La mobilité durable
- L’agriculture régénératrice et bio
- La gestion de l’eau et des déchets
Les produits phares pour commencer à investir dans la finance durable
Plusieurs supports d’investissement durable sont incontournables :
- Assurance-vie ISR
- ETFs verts
- PEA vert
- Green bonds, à savoir des obligations destinées à financer des projets écologiques
- Crowdfunding immobilier durable : financement participatif orienté durabilité permet de financer des projets immobiliers respectueux de l’environnement.
- FCPR Greentech : soit, des fonds spécialisés dans les entreprises innovantes du secteur écologique.
Homaio : investir dans le marché des quotas carbone
Homaio est une plateforme d'investissement spécialisée dans le marché des quotas carbone européens. Ce mécanisme repose sur un principe simple : plafonner les émissions de CO2 des grandes entreprises, et permettre l'échange de droits d'émission.
Pourquoi investir avec Homaio ?
- Les rendements sont attractifs car les prix des quotas ont fortement progressé
- L’investisseur a un impact environnemental direct et concret ; puisque chaque quota acheté et non utilisé limite les émissions de CO²
- Autre atout : l’accessibilité. Homaio démocratise un marché auparavant réservé aux professionnels.
Peut-on investir avec un petit budget ?
C’est une question que toute personne qui envisage de commencer à investir se pose : est-il possible d’investir avec un petit budget. La réponse est simple : oui !
Car contrairement aux idées reçues, l’investissement n’est pas réservé à une élite. La démocratisation de l’accès aux marchés financiers et l’essor des outils digitaux rendent possible un investissement dès 50 euros par mois.
Plusieurs solutions permettent en effet de commencer à constituer un portefeuille d’investissement diversifié, même avec une mise de départ qui peut sembler modeste. C’est notamment le cas des ETF, qui répliquent un indice boursier et sont disponibles via un PEA ou un contrat d’assurance-vie.
Ce qui compte lorsque l’on commence à investir, ce n’est pas tant la somme de départ mais le fait d’opter pour une stratégie qui mise sur l’effet des intérêts composés, sur un effort d’épargne régulier – idéalement mensuel – et sur une diversification des supports.
En somme, même avec peu d’argent, dessiner son avenir financier est non seulement possible mais même garanti sur le long terme. Pour y parvenir, il est impératif de bien définir ses objectifs, de connaître son profil d’investisseur, et d’identifier les bons produits financiers.
Pour commencer à investir, définir ses objectifs, sélectionner les supports en adéquation avec son profil d’investisseur et ses valeurs est la clé. De la sorte, l’investisseur qui débute peut constituer un patrimoine durable.
FAQ – Comment commencer à investir ? Les questions les plus fréquentes
1. Faut-il beaucoup d’argent pour commencer à investir ?
Non. Il est tout à fait possible de commencer à investir avec de petits montants. Certains ETFs ou plans d’investissement diversifiés permettent d’investir dès 50 € par mois. L’important est de se lancer, même modestement, et de rester régulier.
2. Quel est le meilleur placement pour un débutant ?
Il n’existe pas de meilleur placement universel, mais les ETFs diversifiés, accessibles via un PEA ou une assurance-vie, sont souvent recommandés aux débutants. Ils combinent simplicité, frais réduits, et exposition à de nombreux marchés.
3. Comment savoir si un investissement est trop risqué pour moi ?
Tout dépend de votre profil d’investisseur : votre horizon de placement, votre tolérance aux pertes et vos objectifs. Si la volatilité vous empêche de dormir ou si vous avez besoin de votre argent à court terme, privilégiez des supports prudents et liquides.
4. L’investissement durable est-il vraiment rentable ?
Oui. Contrairement aux idées reçues, les fonds ISR et ESG offrent une performance comparable, voire parfois supérieure, aux fonds traditionnels. De plus, les entreprises sélectionnées selon ces critères sont souvent plus résilientes en période de crise, car leur offre s’adapte naturellement aux aléas économiques et géopolitiques.
5. À partir de quel âge peut-on investir ?
Le plus tôt est le mieux ! Car cela permet de faire fructifier son capital sur le long terme. Il est conseillé de commencer à investir dès l’entrée dans la vie professionnelle, même s’il suffit d’être majeur pour accéder aux plateformes d’investissement.